kampÔ 24

le shiatsu

A propos

La médecine traditionnelle japonaise, KAMPO : la médecine chinoise s’est installée au Japon au VIème siècle, à la faveur d’un afflux de religieux bouddhistes venant de Corée, et y a exercé une influence considérable
L’introduction de la médecine occidentale a commencé au XVIème par le biais des échanges commerciaux avec l’Europe (en particulier avec le Portugal dans un premier temps, puis la Hollande).
Le Kampô a donc pour base - en plus de la tradition japonaise - la Médecine Traditionnelle Chinoise, à laquelle se sont ajoutées au fil du temps des influences occidentales. Mais l’on peut considérer que ces deux influences ont nourri les racines profondes de la culture japonaise et ont servi à les enrichir et à les développer.
Il se compose de quatre catégories :
1°)- les techniques manuelles : Anma, Shiatsu, Seitai,…
2°) - les techniques d’acupuncture, les aiguilles japonaises étant plus fines que les chinoise
3°) - les techniques de moxibustion / ventouses
4°) - la phytothérapie

Le  shiatsu

Le Shiatsu désigne une forme de thérapie manuelle japonaise née au début du XXème siècle en réaction au développement grandissant de la médecine occidentale.
Il repose à la fois sur les principes médicaux traditionnels de la circulation de l’Énergie et sur les connaissances de l’anatomie occidentale.
Il existe des traditions différentes, car de nombreux praticiens mirent au point leur propre style, et continuent à le développer sans cesse.
En Occident, il est utilisé comme une médecine douce.
Reconnu par le Ministère de la santé japonais en 1955, le Shiatsu fait partie des huit médecines non conventionnelles reconnues en Europe (Rapport Collins-Lannoye du 29 mai 1997- Bruxelles) au même titre par exemple que l’acupuncture, l'ostéopathie ou la Médecine Traditionnelle Chinoise : il a donc un aspect thérapeutique.

DEFINITION

Définition officielle du Shiatsu par le ministère de la santé japonais: « Le Shiatsu est une méthode thérapeutique manuelle employant principalement les pouces, mais aussi les autres doigts et les paumes des mains, sans adjonction d’aucun instrument mécanique ou autre, pour appliquer des pressions sur des points déterminés de la peau, afin de corriger un dysfonctionnement interne, promouvoir et maintenir la santé, et traiter certaines affections spécifiques en réactivant la capacité naturelle d’auto-guérison de l’individu. »

le koho shiatsu

Le Koho Shiatsu a été créé par le Dr Hirata, formé à la fois à la médecine traditionnelle et à la médecine occidentale, puis a été développé par son élève Okuyama Ryuho ; il est encore enseigné au Japon à Omiya, dans la banlieue nord de Tokyo par l’école de la huitième lumière (ce terme désignant l’ultraviolet, invisible pour les yeux).
Il a été introduit en France en 1975 par monsieur Thierry Riesser (connu aussi sous le nom de Okuyama Shizan), kinésithérapeute ayant vécu et exercé au Japon, aujourd’hui décédé, et qui a invité plusieurs fois Maître Okuyama dès les années 70 à enseigner en France le shiatsu thérapeutique.
Le Shiatsu est une technique qui demande à être maîtrisée, mais sa qualité dépend aussi de l’ «âme » du geste, du mouvement, faite du respect et de la bienveillance dus à chaque receveur.

Ventouses et moxibustion

Les ventouses :

connues depuis toujours et sous toutes les latitudes, elles ont connu, au fil du temps et des localisations géographiques des différences de matériau et /ou de forme.
Mais leur principe d'action est toujours le même : la différence de pression au niveau des tissus engendre un mouvement des liquides de ces tissus.
La pose d'une ventouse entraîne un « vide », un phénomène d'aspiration, qui a pour effet une rougeur par afflux sanguin sur cette zone (cf. l'aspivenin, toujours utilisé de nos jours contre les piqûres de serpent).

D'autre part, les ventouses provoquent la production d'endorphines, ce qui explique leur action antalgique, comparable au Tens utilisé par certains kinésithérapeutes.
Les ventouses peuvent être posées à chaud,à l'aide d'une flamme, ou à froid, par pompage- aspiration de l'air.

Les moxas :

ce mot vient du japonais « moguza » et a donné le nom de la méthode : la moxibustion.

Elle utilise le principe de chaleur, comme notre bonne vieille bouillotte!
Cependant, le moxa concentre cette chaleur sur une zone plus petite, comprenant souvent un point dit d'acupuncture, ou tsubo en japonais.

Le matériau de base est l'armoise, sous forme de cône posé à même la peau ou sur un support végétal, ou de rouleau que l'on allume ; c'est le bout incandescent du rouleau qui est approché du point à travailler.